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France inter
Série Henri Matisse, couleurs sonores
Épisode 3/4: épisode 3 - Henri Matisse: voyage à Tahiti
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De Pablo Picasso, qui fut son ami et le considérait comme son grand rival, à Andy Warhol qui voulait être "Matisse", tous les peintres du XXème siècle ont été confrontés à la gloire et au génie de Matisse. Ce soir, troisième volet de notre série consacrée à Henri Matisse et intitulée "Cher Henri".
"Les visages sont anonymes, parce que l'expression porte dans tout le tableau n'est-ce pas ! Les bras, les jambes. Tout ça, ce sont des vies qui agissent comme dans un orchestre, un registre des mouvements de timbres différents. Si bien que, si on met des yeux et une bouche, ça n'a pas grande utilité. Au contraire, ça, ça paralyse l'imagination du spectateur et ça l'oblige à voir une personne d'une certaine forme, une certaine ressemblance, et cetera."
À la fin des années 1920, toujours plus exigeant envers lui-même et désirant une nouvelle fois se renouveler, Henri Matisse part pour Tahiti en 1930, à la découverte d'un autre espace et d'une autre lumière. Dans un premier temps, ce n'est pas la destination en elle-même qui le bouleverse mais la traversée de l'Atlantique en bateau du Havre à New York puis celle des États-Unis en voiture et en train, d'Est en Ouest, pour rejoindre San Francisco et y embarquer vers Tahiti.
Ce périple métamorphose radicalement sa perception de l'espace et lui fait prendre conscience d'une autre échelle, de la possibilité d'une autre vision.
À lire aussi : Henri Matisse, couleurs sonores
La ville de New York le fascine totalement, comme une confirmation de ses nouvelles recherches linéaires entreprises peu avant son départ. Après un voyage de huit jours en bateau, Henri Matisse découvre Tahiti, engrange des souvenirs et des sensations qui ressurgiront concrètement dans son art une dizaine d'années plus tard.
"Matisse. Cahiers d’art, le tournant des années 30" tel est le nom d'une exposition qui a lieu jusqu'au 29 mai 2023 au musée de l’Orangerie à Paris. Cette exposition vous fera découvrir une facette méconnue du célèbre peintre français Henri Matisse, qui a révolutionné la peinture du XXe siècle par son audace et sa créativité.
Et pour ce soir, les invitées de l'Heure Bleue vous transmettront leur passion, avec Popy Venzal, doctorante en Histoire de l'Art à l'Université de Paris-Nanterre et auteure de "Portraits d'Henri Matisse : des objets à la frontière. Représentation humaine et pensée décorative" et Carole Benzaken, artiste, qui a notamment, pour les vitraux de l’église de Varennes-Jarcy, "rempli" les verrières avec des tulipes sectionnées, en référence à l’extrême sensualité de la chapelle de Vence par Matisse.
"Les visages sont anonymes, parce que l'expression porte dans tout le tableau n'est-ce pas ! Les bras, les jambes. Tout ça, ce sont des vies qui agissent comme dans un orchestre, un registre des mouvements de timbres différents. Si bien que, si on met des yeux et une bouche, ça n'a pas grande utilité. Au contraire, ça, ça paralyse l'imagination du spectateur et ça l'oblige à voir une personne d'une certaine forme, une certaine ressemblance, et cetera."
À la fin des années 1920, toujours plus exigeant envers lui-même et désirant une nouvelle fois se renouveler, Henri Matisse part pour Tahiti en 1930, à la découverte d'un autre espace et d'une autre lumière. Dans un premier temps, ce n'est pas la destination en elle-même qui le bouleverse mais la traversée de l'Atlantique en bateau du Havre à New York puis celle des États-Unis en voiture et en train, d'Est en Ouest, pour rejoindre San Francisco et y embarquer vers Tahiti.
Ce périple métamorphose radicalement sa perception de l'espace et lui fait prendre conscience d'une autre échelle, de la possibilité d'une autre vision.
À lire aussi : Henri Matisse, couleurs sonores
La ville de New York le fascine totalement, comme une confirmation de ses nouvelles recherches linéaires entreprises peu avant son départ. Après un voyage de huit jours en bateau, Henri Matisse découvre Tahiti, engrange des souvenirs et des sensations qui ressurgiront concrètement dans son art une dizaine d'années plus tard.
"Matisse. Cahiers d’art, le tournant des années 30" tel est le nom d'une exposition qui a lieu jusqu'au 29 mai 2023 au musée de l’Orangerie à Paris. Cette exposition vous fera découvrir une facette méconnue du célèbre peintre français Henri Matisse, qui a révolutionné la peinture du XXe siècle par son audace et sa créativité.
Et pour ce soir, les invitées de l'Heure Bleue vous transmettront leur passion, avec Popy Venzal, doctorante en Histoire de l'Art à l'Université de Paris-Nanterre et auteure de "Portraits d'Henri Matisse : des objets à la frontière. Représentation humaine et pensée décorative" et Carole Benzaken, artiste, qui a notamment, pour les vitraux de l’église de Varennes-Jarcy, "rempli" les verrières avec des tulipes sectionnées, en référence à l’extrême sensualité de la chapelle de Vence par Matisse.
Femmes d'Art
EXHIBITIONS
Le Toucher du monde
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Prolongée jusqu’au 31 août
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HOMMAGE À SHIRLEY JAFFE
17 mai - 16 juillet 2022
Vernissage mardi 17 mai de 17h à 20h
3, rue du Cloître Saint-Merri - Paris 4e
17 mai - 16 juillet 2022
Vernissage mardi 17 mai de 17h à 20h
3, rue du Cloître Saint-Merri - Paris 4e
La Galerie Nathalie est très heureuse de présenter Hommage à Shirley Jaffe. Cette exposition fait écho à la rétrospective intitulée Shirley Jaffe, Une Américaine à Paris que lui consacre le Centre Pompidou du 20 avril au 29 août 2022, qui partira au Kunstmuseum de Bâle (du 25 mars au 30 juillet 2023) puis au Musée Matisse de Nice (du 11 octobre 2023 au 8 janvier 2024).
Hommage à Shirley Jaffe présentera un ensemble d’oeuvres sur papier de Shirley Jaffe, accrochées en regard d’oeuvres de Carole Benzaken, Pierre Buraglio, Robert Kushner, Bernard Piffaretti, Fiona Rae, Jessica Stockholder et Claude Viallat. L’exposition entreprend de célébrer la féconde amitié qui a lié Shirley Jaffe à ces artistes - parfois sur plusieurs décennies, en témoignant notamment de l’influence que son travail a pu produire sur les plus jeunes générations. Décédée en 2016, Shirley Jaffe a laissé une oeuvre dont l’empreinte est restée vive auprès d’artistes qui n’ont cessé d’estimer la justesse de ses compositions, l’intuition de sa palette colorée, la cohérence de son propos et la rigueur d’une vie obstinément dédiée à la peinture.
Dans la dernière année de son cursus aux Beaux-Arts de Paris, Carole Benzaken fait la connaissance de Shirley Jaffe à la faveur d’une invitation faite à l’artiste pour un cycle de rencontres. La libération de son ton couplé à l’extrême exigence dont Shirley Jaffe fait preuve marque profondément la jeune étudiante : un dialogue s’instaure dès lors entre les deux femmes de générations différentes. Grâce à Carole Benzaken qui mettra la Galerie Nathalie Obadia en relation avec Shirley Jaffe, une intense collaboration sera initiée dès 1999.
Si Pierre Buraglio rencontra Shirley Jaffe à la Galerie Jean Fournier, la bienveillance que l’artiste lui porta aussitôt dépassa ce cadre pour une sphère plus intime, où les fréquentes visites devinrent le terreau d’une conversation prolifique. « Ce qu’elle appréciait dans mon travail, c’était, j’en suis convaincu, un incontestable silence, une pauvreté des moyens recourus (...) » écrit Pierre Buraglio. Les Fenêtres, 1988-2009 et 1990-2014 se trouvent à cet endroit de leur affection
Touché dès 1976 par une oeuvre qui le trouble, Bernard Piffaretti rencontre Shirley Jaffe en 1982, également par l’entremise de Jean Fournier. S’ensuivra un attachement complice et une proximité grandissante que nourrissent aussi des considérations partagées autour des questions de peindre. Les Sans Titres, 1989 et 2002 se font ici les témoins de cette estime, durable et réciproque.
Robert Kushner fait la connaissance de Shirley Jaffe à New York en 1975. Il en procède une fertile conversation transatlantique et une collaboration dont Kushner se fait l’artisan avec la galerie Holly Solomon qui soutient le Pattern & Decoration, dont il est l’un des membres fondateurs. Sans que la peinture de Shirley Jaffe ne soit apparentée à ce mouvement, il compte parmi ses soutiens les plus dévoués aux États-Unis - au titre de leur amitié comme de la prodigieuse estime en laquelle Robert Kushner tient son oeuvre.
L’intransigeance et la discipline de Shirley Jaffe forcent le respect et c’est par le biais de la peinture que Fiona Rae aborde son travail. Les « propositions et résolutions de problèmes visuels », les allusions, ruptures et complications, une mise sous tension, un équilibre sans cesse remis en question : tout concourt à convenir d’une maîtrise parfaite qui n’est pourtant pas la finalité recherchée. C’est davantage « une réalité à naître » que propose modestement Shirley Jaffe, une préoccupation qui épouse aussi les considérations de peintre de Fiona Rae, avec Untitled (orange, purple and green), 1995 et Rodéo, 2001.
Admirative de la qualité des compositions sans cesse renouvelées, des graphiques formes plates et des illusions d’espace de Shirley Jaffe, Jessica Stockholder est impressionnée par « son exploration de la relation entre la peinture et l’écriture », où elle voit « un dialogue à travers son utilisation de la ligne et du plan ». L’oeuvre #879 Carpet/rug Kathmandu, 2020 propose ici une réflexion sur l’image et la matérialité du tissage à travers des volumes que la lumière appréhende sans cesse différemment.
C’est une indéfectible amitié qui a lié Shirley Jaffe à Claude Viallat - fondateur du mouvement Supports/Surfaces, ici présent avec Sans titre n°101, 2020. La radicalité formelle à l’oeuvre dans leurs recherches exploratoires respectives et l’intégrité constante dans laquelle ils ont engagé leurs propositions artistiques ont façonné le grand respect qu’ils se sont mutuellement voués pendant plus de 50 ans.
Publications
L’exposition Shirley Jaffe, Une Américaine à Paris est accompagnée d’un catalogue publié par Bernard Chauveau Édition en coédition avec le Centre Pompidou, réunissant des textes de Svetlana Alpers, Claudine Grammont et Frédéric Paul ainsi qu’une interview inédite par Robert Kushner.
Après les trois volumes respectivement consacrés à Martin Barré, Simon Hantaï et James Bishop, l’éditeur ER Publishing a fait paraître un Transatlantique - Shirley Jaffe rassemblant, selon la formule de la collection, essais et témoignages de Polly Apfelbaum, Pierre Buraglio, Alain Clément, Shirley Kaneda, Robert Kushner, Marielle Paul, Hugo Pernet, Bernard Pifaretti et Fiona Rae.
Hommage à Shirley Jaffe présentera un ensemble d’oeuvres sur papier de Shirley Jaffe, accrochées en regard d’oeuvres de Carole Benzaken, Pierre Buraglio, Robert Kushner, Bernard Piffaretti, Fiona Rae, Jessica Stockholder et Claude Viallat. L’exposition entreprend de célébrer la féconde amitié qui a lié Shirley Jaffe à ces artistes - parfois sur plusieurs décennies, en témoignant notamment de l’influence que son travail a pu produire sur les plus jeunes générations. Décédée en 2016, Shirley Jaffe a laissé une oeuvre dont l’empreinte est restée vive auprès d’artistes qui n’ont cessé d’estimer la justesse de ses compositions, l’intuition de sa palette colorée, la cohérence de son propos et la rigueur d’une vie obstinément dédiée à la peinture.
Dans la dernière année de son cursus aux Beaux-Arts de Paris, Carole Benzaken fait la connaissance de Shirley Jaffe à la faveur d’une invitation faite à l’artiste pour un cycle de rencontres. La libération de son ton couplé à l’extrême exigence dont Shirley Jaffe fait preuve marque profondément la jeune étudiante : un dialogue s’instaure dès lors entre les deux femmes de générations différentes. Grâce à Carole Benzaken qui mettra la Galerie Nathalie Obadia en relation avec Shirley Jaffe, une intense collaboration sera initiée dès 1999.
Si Pierre Buraglio rencontra Shirley Jaffe à la Galerie Jean Fournier, la bienveillance que l’artiste lui porta aussitôt dépassa ce cadre pour une sphère plus intime, où les fréquentes visites devinrent le terreau d’une conversation prolifique. « Ce qu’elle appréciait dans mon travail, c’était, j’en suis convaincu, un incontestable silence, une pauvreté des moyens recourus (...) » écrit Pierre Buraglio. Les Fenêtres, 1988-2009 et 1990-2014 se trouvent à cet endroit de leur affection
Touché dès 1976 par une oeuvre qui le trouble, Bernard Piffaretti rencontre Shirley Jaffe en 1982, également par l’entremise de Jean Fournier. S’ensuivra un attachement complice et une proximité grandissante que nourrissent aussi des considérations partagées autour des questions de peindre. Les Sans Titres, 1989 et 2002 se font ici les témoins de cette estime, durable et réciproque.
Robert Kushner fait la connaissance de Shirley Jaffe à New York en 1975. Il en procède une fertile conversation transatlantique et une collaboration dont Kushner se fait l’artisan avec la galerie Holly Solomon qui soutient le Pattern & Decoration, dont il est l’un des membres fondateurs. Sans que la peinture de Shirley Jaffe ne soit apparentée à ce mouvement, il compte parmi ses soutiens les plus dévoués aux États-Unis - au titre de leur amitié comme de la prodigieuse estime en laquelle Robert Kushner tient son oeuvre.
L’intransigeance et la discipline de Shirley Jaffe forcent le respect et c’est par le biais de la peinture que Fiona Rae aborde son travail. Les « propositions et résolutions de problèmes visuels », les allusions, ruptures et complications, une mise sous tension, un équilibre sans cesse remis en question : tout concourt à convenir d’une maîtrise parfaite qui n’est pourtant pas la finalité recherchée. C’est davantage « une réalité à naître » que propose modestement Shirley Jaffe, une préoccupation qui épouse aussi les considérations de peintre de Fiona Rae, avec Untitled (orange, purple and green), 1995 et Rodéo, 2001.
Admirative de la qualité des compositions sans cesse renouvelées, des graphiques formes plates et des illusions d’espace de Shirley Jaffe, Jessica Stockholder est impressionnée par « son exploration de la relation entre la peinture et l’écriture », où elle voit « un dialogue à travers son utilisation de la ligne et du plan ». L’oeuvre #879 Carpet/rug Kathmandu, 2020 propose ici une réflexion sur l’image et la matérialité du tissage à travers des volumes que la lumière appréhende sans cesse différemment.
C’est une indéfectible amitié qui a lié Shirley Jaffe à Claude Viallat - fondateur du mouvement Supports/Surfaces, ici présent avec Sans titre n°101, 2020. La radicalité formelle à l’oeuvre dans leurs recherches exploratoires respectives et l’intégrité constante dans laquelle ils ont engagé leurs propositions artistiques ont façonné le grand respect qu’ils se sont mutuellement voués pendant plus de 50 ans.
Publications
L’exposition Shirley Jaffe, Une Américaine à Paris est accompagnée d’un catalogue publié par Bernard Chauveau Édition en coédition avec le Centre Pompidou, réunissant des textes de Svetlana Alpers, Claudine Grammont et Frédéric Paul ainsi qu’une interview inédite par Robert Kushner.
Après les trois volumes respectivement consacrés à Martin Barré, Simon Hantaï et James Bishop, l’éditeur ER Publishing a fait paraître un Transatlantique - Shirley Jaffe rassemblant, selon la formule de la collection, essais et témoignages de Polly Apfelbaum, Pierre Buraglio, Alain Clément, Shirley Kaneda, Robert Kushner, Marielle Paul, Hugo Pernet, Bernard Pifaretti et Fiona Rae.
Née en 1923 (Elizabeth, New Jersey, États-Unis), Shirley Jaffe a travaillé et vécu à Paris jusqu’à son décès, le 29 septembre 2016.
Shirley Jaffe est diplômée de la Cooper Union School à New York (1945) et de la Phillips Art School à Washington (1949). Elle s’installe à Paris où elle vit jusqu’à sa mort à l’âge de 92 ans, quittant en 1949 les États-Unis où elle continuera d’exposer régulièrement. Contemporaine de Sam Francis, Joan Mitchell, Jean-Paul Riopelle et Al Held, dont elle se rapproche à son arrivée à Paris en 1949 - et avec qui elle sera représentée par la galerie Jean Fournier pendant plusieurs décennies.
Shirley Jaffe ne tarde pas à se faire connaître comme expressionniste abstraite, pratique dont elle se sépare en 1963-1964, après un séjour à Berlin. Cette coupure radicale modifie de manière fondamentale sa peinture, et l’éloigne d’une action « gestuelle » qu’elle remplace par l’inclusion du mouvement dans les formes. Considérée comme l’un des peintres les plus influents de l’art contemporain abstrait, elle a attiré l’attention d’artistes des jeunes générations, tels que Shirley Kaneda et Bernard Piffaretti. Elle était également très respectée par des artistes tels que Jessica Stockholder, Claude Viallat, Fiona Rae, Carole Benzaken, Amy Sillman, Charline von Heyl and Stanley Whitney.
Après une commande de l’État en 1999, elle a conçu des vitraux pour la chapelle Funeraria de Perpignan, dans le sud de la France.
L’oeuvre de Shirley Jaffe est présente dans de nombreuses collections publiques et privées prestigieuses, notamment au MoMA (Museum of Modern Art, New York), au SFMOMA (San Francisco Mueum of Modern Art), au Centre Pompidou (Paris), au MAC/VAL (Vitry), à la Fondation Cartier pour l’Art Contemporain (Paris), au Museum Berardo (Lisbonne), ou dans les collections du FRAC Auvergne, du FRAC Bretagne et du FRAC Limousin. Une grande exposition personnelle itinérante lui sera consacrée en 2022 au Centre Pompidou (Paris), puis en 2023 au Kunstmuseum (Bâle) et au Musée Matisse (Nice).
La Galerie Nathalie Obadia a consacré cinq expositions à Shirley Jaffe, en 1999, 2001, 2008, 2013 et 2022.
Shirley Jaffe est représentée par la Galerie Nathalie Obadia, Paris/Bruxelles depuis 1999.
L’Estate de Shirley Jaffe a été confié à la Galerie Nathalie Obadia, en 2016, après le décès de l’artiste.
Shirley Jaffe est diplômée de la Cooper Union School à New York (1945) et de la Phillips Art School à Washington (1949). Elle s’installe à Paris où elle vit jusqu’à sa mort à l’âge de 92 ans, quittant en 1949 les États-Unis où elle continuera d’exposer régulièrement. Contemporaine de Sam Francis, Joan Mitchell, Jean-Paul Riopelle et Al Held, dont elle se rapproche à son arrivée à Paris en 1949 - et avec qui elle sera représentée par la galerie Jean Fournier pendant plusieurs décennies.
Shirley Jaffe ne tarde pas à se faire connaître comme expressionniste abstraite, pratique dont elle se sépare en 1963-1964, après un séjour à Berlin. Cette coupure radicale modifie de manière fondamentale sa peinture, et l’éloigne d’une action « gestuelle » qu’elle remplace par l’inclusion du mouvement dans les formes. Considérée comme l’un des peintres les plus influents de l’art contemporain abstrait, elle a attiré l’attention d’artistes des jeunes générations, tels que Shirley Kaneda et Bernard Piffaretti. Elle était également très respectée par des artistes tels que Jessica Stockholder, Claude Viallat, Fiona Rae, Carole Benzaken, Amy Sillman, Charline von Heyl and Stanley Whitney.
Après une commande de l’État en 1999, elle a conçu des vitraux pour la chapelle Funeraria de Perpignan, dans le sud de la France.
L’oeuvre de Shirley Jaffe est présente dans de nombreuses collections publiques et privées prestigieuses, notamment au MoMA (Museum of Modern Art, New York), au SFMOMA (San Francisco Mueum of Modern Art), au Centre Pompidou (Paris), au MAC/VAL (Vitry), à la Fondation Cartier pour l’Art Contemporain (Paris), au Museum Berardo (Lisbonne), ou dans les collections du FRAC Auvergne, du FRAC Bretagne et du FRAC Limousin. Une grande exposition personnelle itinérante lui sera consacrée en 2022 au Centre Pompidou (Paris), puis en 2023 au Kunstmuseum (Bâle) et au Musée Matisse (Nice).
La Galerie Nathalie Obadia a consacré cinq expositions à Shirley Jaffe, en 1999, 2001, 2008, 2013 et 2022.
Shirley Jaffe est représentée par la Galerie Nathalie Obadia, Paris/Bruxelles depuis 1999.
L’Estate de Shirley Jaffe a été confié à la Galerie Nathalie Obadia, en 2016, après le décès de l’artiste.
BRUSSELS GALLERY WEEKEND
Jeudi 3 - Dimanche 6 Septembre 2020 À l'occasion des Brussels Gallery Weekend, nous serons ouverts du jeudi 3 au dimanche 6 septembre, de 10h à 19h. Nous nous réjouissons de vous présenter la nouvelle exposition personnelle de l'artiste française Carole Benzaken dans notre galerie bruxelloise (8 Rue Charles Decoster, 1050 Ixelles). |
DEGRÉS
CAROLE BENZAKEN SCULPTURE Mardi 25 juin 2019 à 18h à l'abbaye de Cluny en présence de l'artiste Exposition présentée jusqu'au 12 janvier 2020 |
FRANCK RIESTER
Ministre de la Culture PHILIPPE BÉLAVAL Président du Centre des monuments nationaux BENOÎT-HENRY PAPOUNAUD Administrateur de l'abbaye de Cluny ont le plaisir de vous convier à l'inauguration de l'exposition
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PRESS
Page 3: Benzaken ou l'esprit d'escalier
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CONCERT / EVENEMENT
Vue d'atelier, 2018 ©David Bordes
CAROLE BENZAKEN
LÀ-BAS...TOI 12 janvier - 23 février 2019 vernissage samedi 12 janvier de 15h à 20h Galerie Natalie Obadia 3, rue du Cloître Saint-Merri 18, rue du Bourg-Tibourg 75004 Paris |
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SAINT-LOUIS
- ALSACE/ BÂLE FONDATION FERNET-BRANCA 14 juin au 1er octobre 2017 LA TERRE LA PLUS CONTRAIRE Fondation Fernet-Branca : 2, rue du Ballon 68300 Saint Louis/Alsace Farah ATASSI (nommée 2013), Yto BARRADA (nommée 2016), Valérie BELIN (nommée 2004), Carole BENZAKEN (lauréate 2004), Rebecca BOURNIGAULT (nommée 2000), Valérie FAVRE (nommée 2012), Valérie JOUVE (nommée 2002), Charlotte MOTH (nommée 2017) Zenib SEDIRA (nommée 2015), Anne-Marie SHNEIDER (nommée 2010), Tatiana TROUVÉ (lauréate 2007), Ulla von BRANDENBURG (nommée 2016). Commissaire : Alicia KNOCK |
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Éditeur d’art et imprimeur, Michael Woolworth, américain d’origine,
s’installe à Paris où il établit son atelier en 1985. Michael Woolworth ne recule devant rien pour répondre aux attentes les plus inhabituelles des artistes avec lesquels il collabore. Son atelier est une sorte de laboratoire pour la création et l’expérimentation; l’art de l’impression y est constamment réinventé. Intégrant une lithographie sur plâtre de près de 10 m de long, des impressions sur les supports les plus insolites, des oeuvres monumentales ou encore une installation composée de plus de 50 estampes, la scénographie singulière de cette exposition dévoile également les entrailles d’un livre d’artiste et recrée l’esprit de l’atelier. Tirages originaux, monotypes, multiples et livres d’artistes réalisés par PIERRE BALAS / CAROLE BENZAKEN / RÉMI BLANCHARD / STÉPHANE BORDARIER / JOSÉ MANUEL BROTO / MIGUEL ÁNGEL CAMPANO / VINCENT CORPET / GUNTER DAMISCH / MÉLANIE DELATTRE-VOGT / DIDIER DEMOZAY / MARC DESGRANDCHAMPS / JIM DINE / JASON DODGE / BLAISE DRUMMOND / BRECHT EVENS / PHILIPPE FAVIER / GUNTHER FÖRG / GILGIAN GELZER / RICHARD GORMAN / MARIE-ANGE GUILLEMINOT / ALLEN JONES / YURI KUPER / BERTRAND LAVIER / CHRISTOPHER LEBRUN / FRÉDÉRIQUE LOUTZ / FRÉDÉRIQUE LUCIEN / PIERRE MABILLE / WILLIAM MACKENDREE / ROBERTO MATTA / JEAN FRANÇOIS MAURIGE / MIQUEL MONT / JEAN-MICHEL OTHONIEL / A.R. PENCK / STEPHANE PENCRÉAC’H / JAUME PLENSA / DANIEL POMMEREULLE / CHRISTIAN SCHWARZWALD / SEAN SCULLY / DAVID SHRIGLEY / JOSÉ MARIA SICILIA / DJAMEL TATAH / MARK THEMANN / BARTHELEMY TOGUO / CLAUDE YVEL / OTTO ZITKO. L’exposition bénéficie du soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles, de la Wallonie, de la Ville de La Louvière et du Service de Coopération et d’Action Culturelle de l’Ambassade de France en Belgique. Nos partenaires médias et diffusion: La Première, La Libre Belgique, Culture et Promotion. Pour rejoindre l'événement sur FB |
YOD
27.01.2016 - 22.05.2016
Carré Sainte-Anne Montpellier. France
Horaires d'ouverture : de 10h à 13h et de 14h à 18h du mardi au dimanche
Entrée libre Tel : 33 (0)4 67 60 82 11
27.01.2016 - 22.05.2016
Carré Sainte-Anne Montpellier. France
Horaires d'ouverture : de 10h à 13h et de 14h à 18h du mardi au dimanche
Entrée libre Tel : 33 (0)4 67 60 82 11
“Listen, I'll tell you the truth…
the actural center of the world is where you are creating something unique.” Idem Tokyo Station Gallery Voices of 20 Contemporary Artists at Idem Paris, a Lithography Studio in Montparnasse 05.12.2015―07.02.2016 |
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NEW BOOK
Carole Benzaken, YOD |
CatalogueEditeur Muzeum Slaskie
Textes Alicia Knast , Marek Zielinski Film (DVD inclu): Roza Fabjanowska, Slawomir Malcharek 2016 ISBN 9788362593699 |
PERMANENTLY
Tropismes: -Œuvre de commande installée dans le hall du 32Blanche -Projet architectural de Franck Hammoutène. 32, rue Blanche, Paris, France www.32blanche.fr Radio Carole Benzaken, artiste peintre, est l'invitée de Hors Champs. FRANCE CULTURE. 01.02.2012 |
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